La crise du logement est un sujet brûlant qui affecte tant les locataires que les propriétaires. Dans un récent article publié sur 24heures.ca par Axel Tardieu, nous découvrons les témoignages poignants de propriétaires qui se sentent acculés et découragés face aux défis imposés par la gestion locative. Voici un aperçu de cette réalité troublante.
Les propriétaires à bout de nerfs
Marie-Chantale Proulx, propriétaire d’un duplex à Lachine depuis 15 ans, a pris la décision de vendre son bien immobilier après avoir été harcelée par sa dernière locataire pour des travaux et une baisse de loyer. "Je suis heureuse, mais en même temps, c’est émouvant," confie-t-elle à Axel Tardieu, les larmes aux yeux en nettoyant son duplex pour la dernière fois. Cette mère monoparentale de 48 ans préfère acheter une petite maison pour elle et sa famille plutôt que de continuer à subir l'angoisse provoquée par la gestion locative.
Un conflit incessant
Selon Martin Messier, président de l'Association des propriétaires du Québec (APQ), le nombre d’appels à l’aide de la part des propriétaires a doublé en un an. Certains propriétaires se retrouvent dans des situations de conflit prolongé avec leurs locataires qui, faute de logements disponibles, refusent de quitter les lieux malgré les problèmes. Axel Tardieu rapporte les propos de Martin Messier : "Quand le locataire dit : 'Je n’ai pas de logement, je ne peux pas partir', le conflit persiste et s’amplifie. Et là, c’est la déprime."
Des coûts exorbitants pour les propriétaires
Michèle Arsenault, propriétaire de 16 adresses à Montréal, est également confrontée à des défis similaires. Elle raconte à Axel Tardieu qu’une de ses locataires a laissé son logement endommagé avec, en prime, un dégât d’eau et le vol d’un réfrigérateur. Les réparations coûteront plus de 10 000$. "Maintenant, il faut être fait fort pour être propriétaire," déclare-t-elle, plaidant pour un dépôt de garantie pour responsabiliser les locataires.
Un système déséquilibré
Cependant, l’idée d’un dépôt de garantie est critiquée par le Regroupement des comités logement et associations de locataires du Québec (RCLALQ). Selon Cédric Dussault, porte-parole du RCLALQ, cela risquerait de discriminer les locataires les plus précaires. Dussault explique à Axel Tardieu que "les locataires sont de plus en plus hostiles, méfiants et désespérés à cause des loyers trop élevés."
Cette situation révèle une tension croissante entre les deux parties, exacerbée par une crise du logement qui n’épargne personne. Pour plus de détails, lisez l'article complet d'Axel Tardieu sur 24heures.ca.
Cet article met en lumière les défis que rencontrent les propriétaires et les locataires dans un marché immobilier en crise. La question reste : comment trouver un équilibre juste pour toutes les parties impliquées ? Axel Tardieu et 24heures.ca nous offrent une perspective précieuse sur cette problématique complexe.
Source : 24heures.ca - Alex Tardieu
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