Dans la ville de Montréal, une bataille juridique s'est engagée entre deux protagonistes : Giacomo Triassi, le locateur, et Marie-Eve Miron, la locataire. Le Tribunal Administratif du Logement était chargé de démêler cette affaire complexe, et le juge administratif en charge était Richard Barbe. La date fatidique pour cette affaire était le 24 mai 2023.
Tout a commencé lorsque Giacomo Triassi a déposé une demande contre Marie-Eve Miron, dans le dossier numéro 355731. De son côté, Marie-Eve Miron avait également déposé une demande contre Giacomo Triassi, dans le dossier 368879. Bien que la preuve ait été entendue en commun pour ces deux dossiers, le tribunal allait rendre des décisions distinctes pour chacun d'eux.
Dans le dossier 355731, Giacomo Triassi, le locateur, poursuivait Marie-Eve Miron pour plusieurs réclamations. Il cherchait à récupérer les taxes afférentes à la maison qu'il estimait que la locataire devait payer (16 126,79 $), ainsi que le loyer impayé (13 476,75 $). De plus, il réclamait des dommages causés à la maison (25 510,87 $), des dommages moraux (25 000 $) et les frais.
L'histoire remonte à un bail signé le 1er avril 2017, avec un loyer mensuel de 3 835 $. Cependant, les baux précédents étaient le point central du litige. En 2014, un bail avait été signé par le conjoint de Marie-Eve Miron, mais c'est Marie-Eve Miron elle-même qui avait signé les baux des années suivantes. Les baux de 2014 à 2016 stipulaient que la locataire paierait les taxes afférentes à la maison.
Le locateur affirmait que la locataire devait également payer les taxes pour l'année 2017, même si le bail de cette année-là n'en faisait pas mention. La locataire, de son côté, avait une interprétation différente et affirmait que le paiement des taxes était déjà inclus dans le loyer augmenté pour l'année 2017.
La bataille juridique se poursuivait avec des réclamations concernant des loyers impayés, des taxes, des dommages faits à la maison et des dommages moraux. Cependant, les preuves présentées par le locateur étaient confuses et lacunaires, ne permettant pas au tribunal de conclure de manière convaincante en sa faveur.
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